En Chine, plusieurs religions sont pratiquées,
et rassemblent plus de 100 millions de fidèles. Le
bouddhisme, le taoïsme, l’islam, le catholicisme,
le protestantisme, le chamanisme, la religion orthodoxe, la
religion Dongba, etc. Le bouddhisme, le taoïsme et
l’islam sont les plus répandues.
Les citoyens chinois jouissent de la
liberté de croyance religieuse. L’État
protège les activités religieuses normales et
défend les droits et les intérêts
légitimes des groupements religieux. La liberté
des cultes et l’égalité en droit de tous les
croyants sont affirmées clairement et concrètement
dans la Constitution, le Code pénal, le Code civil, la
Loi électorale, la Loi sur le service militaire, la Loi
sur la scolarité obligatoire, etc. Aucun organisme
d’État, aucun groupement social, aucun individu
ne peut contraindre un citoyen à pratiquer une religion
ou à ne pas la pratiquer ni exercer une discrimination
à l’égard de certains citoyens à cause
de leur foi religieuse ou de leur absence de foi.
En plus des organisations religieuses
nationales précitées, on compte 164 organisations
similaires au niveau provincial, ainsi que plus de 2 000
autres au niveau des districts. Sous la protection de la
Constitution et de la loi, les organisation religieuses et
les fidèles organisent des activités religieuses
ou gèrent leurs affaires religieuses en toute
indépendance. En Chine, il y a 47 écoles et
instituts religieux comme l’Institut du bouddhisme de
Chine, le Séminaire islamique de Chine,
l’Institut du taoïsme de Chine, l’Institut
de théologie de l’Union anglicane Jinling à
Nanjing, l’Institut chinois d’études
théologiques catholiques . On compte en Chine une
dizaine de revues publiées par des organisations
religieuses et quelque 200000 personnes que travaillent au
service des différents cultes. Environ 9 000
d’entre elles ont été élues
représentants ou députés aux assemblées
populaires ou membres des comités des conférences
consultatives politiques aux différents échelons.
Comme les représentants et députés des autres
milieux, elles participent à la discussion des affaires
de l’État et jouissent de droits politiques
égaux.