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Le porte-parole de la Mission chinoise auprès de l’UE répond à une question concernant la déclaration du porte-parole du Service européen pour l’action extérieure sur la Mer de Chine méridionale
2024-03-27 00:45

Q : Le 23 mars, le porte-parole du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) a publié une déclaration dans laquelle il s’est dit préoccupé des incidents survenus le même jour en Mer de Chine méridionale, a indiqué que les actions de la Chine menaçaient la sécurité et la stabilité dans la région et appelé la Chine à respecter la décision de l’arbitrage concernant la Mer de Chine méridionale ainsi que les instruments et les règles internationaux pertinents et à garantir la liberté de navigation. Quel est votre commentaire ?

R : Le 23 mars, faisant fi de la ferme opposition de la Chine, les Philippines ont une fois de plus manqué à leurs engagements et envoyé un navire de ravitaillement et deux navires de garde-côtes pour entrer illégalement dans les eaux avoisinantes de Ren’ai Jiao, récif faisant partie des îles chinoises Nansha Qundao. Elles tentaient par là d’acheminer des matériels de construction pour réparer et renforcer leur navire militaire illégalement échoué à Ren’ai Jiao dans le but d’y construire un avant-poste permanent et réaliser une occupation illégale à jamais. Les garde-côtes chinois se sont vus obligés de prendre des mesures nécessaires pour faire respecter la loi. Les actions entreprises sur place ont été légitimes, légales, professionnelles, modérées et irréprochables.

Les Nansha Qundao, y compris Ren’ai Jiao, font partie intégrante du territoire chinois. L’état de Ren’ai Jiao, celui d’un récif inhabité et sans installations, est une exigence claire de la Déclaration sur la Conduite des Parties en Mer de Chine méridionale et le fondement de la paix et de la stabilité dans la région. Ce qui est à l’origine de la question de Ren’ai Jiao est le fait que la partie philippine ne cesse de défier le statu quo, de susciter des litiges, de trahir ses promesses et d’aggraver la situation.

L’UE n’est pas partie prenante de la question de la Mer de Chine méridionale. Sa déclaration, au mépris des faits, comporte des commentaires déplacés sur les actions légitimes et légales de la Chine  visant à défendre ses propres droits. Nous y exprimons notre fort mécontentement et notre ferme opposition.

Nous tenons à indiquer que l’arbitrage concernant la Mer de Chine méridionale a violé le principe du consentement de l’État, principe fondamental en droit international. La sentence qui en découle est nulle et non avenue et n’a aucun effet contraignant. Il s’agit d’une pure farce politique. La liberté de navigation en Mer de Chine méridionale n’a jamais été un problème. Plus de 100 000 navires marchands y transitent chaque année et aucun d’entre eux n’a rencontré d’obstacles jusqu’ici.

La Chine défend depuis toujours et avec détermination sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts maritimes, et travaille en même temps à préserver la paix et la stabilité en Mer de Chine méridionale avec les pays de la région. Nous exhortons l’UE à prendre conscience de la réalité des faits, à faire preuve d’objectivité et d’impartialité, et à respecter effectivement la souveraineté, l’intégrité territoriale et les droits et intérêts légitimes de la Chine, ainsi que les efforts consentis par les pays de la région pour assurer la paix et la stabilité en Mer de Chine méridionale.


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