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Fini de Jouer avec Les Droits de L'Homme
2008-04-09 00:00

BEIJING, 28 mars (Xinhua)

-- Les images de moines en robes safran dans le Temple Jokhang de Lhasa revendiquant leurs droits et la liberté et demandant le retour du dalaï lama a certainement retenu l'attention des médias du monde entier.

L'intervention des moines fut très efficace. Mais que connaissent-ils du passé féodal du Tibet qui ne prit fin qu'en 1959?

Après tout, la plupart d'entre eux ne sont que de jeunes gens tout juste âgés d'une vingtaine d'années et ne connaissent leur chef spirituel que par son nom.

Le 14e dalaï lama, comme tous ses prédécesseurs, fut le plus grand propriétaire de serfs. Il possédait chaque parcelle de terre et chaque tête de bétail au Tibet et il était libre d'exploiter - de vendre aussi - ses serfs et esclaves.

Si les jeunes moines-manifestants avaient eu connaissance de cela, ils auraient trouvé mieux à faire que de tenter de remettre en cause les droits de l'homme.

Ils se sont plaints de n'avoir aucun droits religieux, mais le gouvernement central a alloué plus de 700 millions de yuan (97 millions de dollars américains) depuis 1980 afin de conserver 1 400 monastères et reliques religieuses.

Il s'agit d'un montant colossal pour la 4ème économie mondiale.

Actuellement, le Tibet possède plus de 1 700 sites religieux relatifs au Bouddhisme Tibétain qui accueillent 460 000 moines et nonnes, 4 mosquées avec ses 3 000 musulmans et une Eglise Catholique Tibétaine pour 700 croyants.

Les moines, qui se sont dits les témoins oculaires des prétendus "massacre de plus de 100 tibétains et arrestation de plus de 1 000 autres", se sont également plaints d'avoir été emprisonnés dans le temple du 10 au 26 mars, alors que les affrontements ont eu lieu le 14 mars.

Aucun des journalistes étrangers présents sur place n'a relevé la contradiction - s'ils étaient emprissonés ils n'ont pu être les témoins des faits relatés.

Nous sommes déçus de voir que la clique, basée en Inde, a tenté maladroitement de dissimuler la nature violente des émeutes qui ont tués 18 civils et un officier de police à Lhasa. 623 personnes ont été blessées, des magasins, des écoles et autres infrastructures ont été détruites.

Le nombre de victimes concernant Dharamsala, ville située dans les collines du nord de l'Inde, n'est toujours pas connu à ce jour. Le bilan a varié entre 99 et plusieurs centaines de victimes pendant 2 semaines avant que le "gouvernement en exil" ne décide de parler finalement de 135 et 140 morts.

Karma Chopel, le "porte-parole" du "Parlement Tibétain en exil" a encore mis en scène une nouvelle plaisanterie quand il est venu chercher le soutien du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.

Le résultat? Aucun des 47 états présents au Conseil n'a proposé une résolution sur la question, et aucune requête n'a été présentée pour une session extraordinaire sur le Tibet.

Ils ont apparemment sous-estimés l'indépendance de l'esprit du Conseil et de ses pays membres. Fin

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