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Le spectacle
2004-03-15 17:24

La Chine est le pays où les catégories de l’art scénique sont les plus nombreuses et les plus variées dans le monde. Avec les efforts inlassables de quelques générations d’artistes chinois, les arts traditionnels et nationaux sont bien protégés et développés, et en même temps les arts occidentaux comme par exemple opéra, ballet, théâtre et symphonie sont introduits et se sont implantent dans le pays. Ils s’inspirent les uns des autres et s’épanouissent tout en ensemble pour donner de plus en plus de couleurs et de vitalités dans les spectacles de l’art scénique de Chine.


Acrobatie

L’acrobatie est une forme d’art populaire, étroitement liée au travail, à la vie quotidienne des travailleurs et aux rites sacrificiels religieux. Ainsi, un numéro célèbre exécuté avec une perche peut faire penser à un paysan en train de grimper sur un arbre ou à un bambou. Des numéros comme Le Jeu de Volant, Le Diabolo, La Barre, et d’autres encore, s’inspirent de jeux et de sports populaires. Au cours de sa longue histoire, l’acrobatie chinoise s’est enracinée profondément parmi les masses et à l’heure actuelle, sa vitalité reste grande.  

En 1950, fut créée la première troupe d’acrobates de l’État—la Compagnie Zhonghua, rebaptisée par la suite la Compagnie chinoise d’acrobatie. D’autres troupes furent fondées dans toutes les régions de Chine. Celles de Shanghai, de Chongqing, de Shenyang et de Wuhan, figurent parmi les plus célèbres, ainsi que la Troupe d’acrobatie de l’armée de Guangzhou. Les acrobates vont souvent donner des représentations dans les usines et les mines, ou dans les campagnes, mettant leur art au service des masses. Ils se sont également rendus dans une centaine de pays et de nombreux numéros ont remporté des prix lors de compétitions acrobatiques ou de festivals internationaux. Une douzaine de numéros surclassent les autres : Jeux de bols, Assiettes tournantes, Jongleries, Équilibre avec les jambes, A travers les cerceaux, Jongleries avec les mains, Acrobatie en bicyclette, Jeux de jarres, La danse des lions, Le prestidigitateur, Le diabolo, Exercices de Qigong, Jeu des Arcs.

 

Danse

Sur une poterie peinte datant de plus de 5 000 ans et mise au jour en 1973 dans le district de Datong, province du Qinghai, l’on peut voir un dessin représentant trois groupes de danseurs identiques. Cette découverte à elle seule atteste de l’ancienneté de l’histoire de la danse en Chine ; et les peintures de personnages et de figurines représentant des danseurs, datant de la dynastie des Han, témoigne de l’essor et de la continuité de l’art chorégraphique. Celui-ci connut un épanouissement sans précédent sous les Tang, avec les danses de la cour impériale, dont la plus connue est une pièce intitulée ‘Célébration de la victoire du Roi de Qin’.

Toutes les ethnies chinoises possèdent une tradition de chants et de danses. Les danses populaires des Han sont riches et variées, et l’on ne compte pas moins d’un millier de danses folkloriques, parmi les autres ethnies, citons ici : la danse du Dragon, la danse du Lion, la danse Yangge, la danse des Lanternes et la danse des Tambourins, la danse Andai(mongole), la danse de l’instrument à trois Cordes(tibétaine), la danse Sainaimu(uygur), la danse Tiaoyue(yi), la danse des Paons(dai), la danse aux Éventails(coréenne), la danse des Lusheng(miao), la danse aux longs Tambours(Yao), la danse de la Palanche(Zhuang), la danse des Chapeaux de Paille(li), la danse des Battements de Mains(tu), etc.

Le ballet chinois est un art nouveau. Au début des années 50 et jusqu’au milieu des années 60, les chorégraphes s’appuyant sur les techniques de l’opéra et celles des danses folkloriques, et reprenant les méthodes traditionnelles de création de personnages à travers la danse, composèrent un grand nombre de ballets à thèmes historiques et contemporains, comme : Voler l’Herbe magique, Maître Dongguo, La Société des Poignards, Luo Shengjiao, Liu Hunan, Cinq Nuages rouges, Dielianhua(Les papillons voltigent autour des fleurs). Les années 80 virent un essor de la création avec l’apparition d’une centaine de ballets chinois. Parmi eux, celui intitulé Pluie de Fleurs sur la Route de la Soie exalte l’amitié entre les peuples de la Chine et d’antres pays sous la dynastie des Tang, évoquant, à travers une chorégraphie particulièrement originale, l’événement marquant qu’a représenté l’arrivée de la soie chinoise dans les Contrées occidentales par la Route de la Soie. Des œuvres comme Se réfugier dans la Lune ou Les Amours de Liang Shanbo et Zhu Yingtai, adaptées de contes traditionnels chinois, sont bien accueillies par les spectateurs. Ces dernières années, ont été mises en scène des pièces remarquables comme Ashima, Le son de la Flûte sur la mer soyeuse, Le son de Chu, Campagnards, Plaine immense, Ville frontalière, Neige, Neige, etc.

Le ballet occidental fut introduit en Chine dans les années 50. Tout en redonnant des ballets classiques de Russie, et d’Europe occidentale, on présenta sur la scène chinoise certains ballets contemporains de l’Occident. Depuis 1979, influencés par les ballets européens et américains, les chorégraphes chinois commencent à trouver leur style. Ils ont adapté et exécuté des pièces Sacrifice du Nouvel An, Famille, L’Orage et La Bile du paon de Lu Xin, de Ba Jin, de Cao Yu et de Guo Moruo, et la pièce La petite marchande d’allumettes. Une nouvelle génération de ballerines chinoises a grandi ; et leur qualité artistique s’améliore sans cesse. Elles ont obtenu plusieurs fois des prix dans des compétitions internationals.  

Musique

Au premier siècle av. J.-C., l’on dénombrait plus de quatre-vingts instruments différents. Tout au long de l’histoire de la Chine, ont émergé peu à peu cinq catégories de musique traditionnelle : chants, musique de danse, musique d’accompagnement, musique de scène et musique instrumentale. En 1978, on a exhumé dans le district de Suint, province du Hubei, un carillon de 64 cloches suspendues, datant de l’époque des Royaumes combattants, il y a plus de 2 400 ans. La tessiture de l’ensemble embrasse près d’une centaine de notes réparties en 5 octaves. Chaque cloche peut produire deux notes séparées par une tierce. Ceci témoigne du niveau étonnamment élevé de la musique de l’époque. Durant la longue période de la société féodale, la musique chinoise a connu plusieurs phases d’épanouissement. Guanglingsan et Les dix-huit élégies pour pipeau, L’Embuscade sur dix faces pour Pipa(luth chinois), et Pluie de Fleurs et Clair de lune sur le Fleuve au printemps, figurent parmi les plus belles œuvres musicales de la Chine antique. Sur le plan de la théorie, l’on constate également de remarquables progrès. ‘De nouvelles échelles de tons’, traité de musicologie, rédigé en 1584 par Zhu Zain, introduit pour la première fois dans l’histoire de la musique la division en échelles de tons selon une progression géométrique, et expose de manière systématique l’existence d’une gamme de 12 demi-tons, identique à la gamme dodécaphonique utilisée dans le monde.

Après le mouvement du 4 Mai en 1919, la musique chinoise commença à adopter les modes d’exécution et de composition de la musique européenne. Dans les années 30 et 40, bon nombre de musiciens parvinrent à la maturité artistique au contact du public, et créèrent des œuvres d’avant-garde d’un style nouveau, qui eurent un grand succès. Parmi celles-ci, la Marche des Volontaires, dont les paroles sont de Tian Han et la musique de Nie Ers, est devenue l’hymne national de la République populaire de Chine. La création de l’opéra La Fille aux cheveux blancs a frayé une nouvelle voie à l’évolution de l’opéra de Chine.  

Le progrès de la musique de scène a eu comme conséquence directe l’apparition de troupes musicales professionnelles et de grands progrès dans le domaine de l’interprétation. Après la fondation de la Chine nouvelle, les services culturels à tous les échelons ont présidé à la création d’ensemble de chants et de danses, de troupes d’opéra, d’orchestres et d’orchestres d’instruments traditionnels chinois. Un grand nombre de célèbres compositeurs, chefs d’orchestre, chanteurs et instrumentistes sont apparus. La Société philharmonique nationale organise souvent des concerts et interprète des œuvres de compositeurs chinois, ainsi que des œuvres de musique classique, romantique et moderne de compositeurs étrangers. Le public chinois apprécie beaucoup la musique classique. La Société philharmonique nationale a joué à plusieurs reprises la IXe symphonie de Beethoven, et chaque fois, la salle de concert était comble. Les opéras étrangers comme La Dame aux Camélias, Carmen, Madame Butterfly, Le Mariage de Figaro ou Onéguine… sont bien connus et appréciés également. Des festivals de grande ampleur ont été organisés dans tout le pays, tels que ‘Le Printemps de Shanghai’, ‘Le Festival de la musique et des Fleurs de la Ville de la Chèvre’(Canton), ‘Le Festival des Chœurs de Beijing’, ‘La semaine musicale du Nord-Est’, ‘L’Été de Harbin’, etc. Les activités musicales hors du temps de travail sont également florissants. Chaque année, des manifestations ont lieu à date fixe comme par exemple : ‘Éclatantes Fleurs de mai’ à Beijing, ‘Le Festival de Chansons d’octobre’ de Shanghai, ‘Le Concert des Écoles’ du Fujian…

Avec le développement des échanges culturels à travers le monde, les musiciens chinois ont eu l’occasion de participer à plusieurs concours internationaux et beaucoup d’entre eux ont recueilli des lauriers. Les musiciens et les orchestres chinois ont laissé des souvenirs dans de très nombreux pays, tandis que des musiciens mondialement connus tels que le violoniste Yehudi Menuhin, les chanteurs Lu Ciano Pavarotti, Placido Domingo, ou encore Julio Iglesias, se sont produits en Chine. Des orchestres symphoniques célèbres, comme l’Orchestre symphonique de Philadelphie, l’Orchestre symphonique de Boston, l’Orchestre philharmonique de Berlin, l’Orchestre philharmonique de Vienne et l’Orchestre symphonique de la Radio-diffusion britannique, sont également venus en Chine et y ont donné des concerts.

Opéra

L’opéra est le principal art scénique en Chine. Une série de techniques de représentation ont été élaborées, comprenant le chant, le mime, la déclamation et les combats stylisés, afin d’obtenir un jeu scénique d’une haute valeur artistique. La mélodie, la musique, les arts visuels et la déclamation fusionnent en un tout harmonieux. L’on dénombre plus de trois cents genres d’opéra traditionnel chinois, dont la plupart sont régionaux. Parmi les principaux genres nationaux, figurent le Jingju(Opéra de Pékin), le Kunju(Opéra de Kunju), le Pingju(Opéra du Hebei), le Yueju(Opéra de Shaoxing), le Yuju(Opéra du Henan), le Yueju(Opéra du Guangdong), et le Chuanju(Opéra du Sichuan).

Originaire de Pékin(Beijing) alors capitale des Qing, le plus connu d’entre eux, le Jingju, a deux cents ans d’histoires. Il combine théâtre et chant, musique, danse et combats. Les rôles se divisent en plusieurs catégories qui conviennent chacune à un genre déterminé de personnages : le Sheng(rôles masculins), le Dan(rôles féminins), le Jing(figures maquillées) et le Chou(rôles comiques). Ce sont les airs, d’une inépuisable variété, qui distinguent les différentes écoles. Chaque catégorie de personnages a un répertoire de gestes particuliers dans le jeu et le combat. Ces gestes, puisés dans la vie courante, sont plus ou moins stylisés et remaniés pour devenir des mouvements où l’exagération artistique atteint au sympole, des signes plus ou moins abstraits. Ouvrir une porte, monter un escalier, ramer, escalader une montagne, ne nécessitent pas d’accessoires matériels, il suffit de recourir à un mouvement de ballet qui donne aux spectateurs l’impression voulue. Le violon chinois (huqin), le gong et le tambour sont les principaux instruments de musique d’accompagnement de l’Opéra de Pékin. Les chants, la déclamation comique, les culbutes, les sauts et l’ensemble des gestes produisent sur scène une grande animation. Les acteurs célèbres de l’Opéra de Pékin sont légions. Citons ici quelques noms parmi les plus connus : Mei Lanfang, Cheng Yanqiu, Xun Huisheng, Shang Xiaoyun, Zhou Xingfang, Ma Lianliang, Tan Fuying, Gai Jiaotian, Xiao Changhua, Zhang Junqiu, Qiu Shengrong, Yuan Shihai, Li Shaochun, Li Duokui et Jiang Miaoxiang. Parmi les pièces qui ont été chaleureusement accueillies par le public, citons A la croisée des chemins, La Rivière d’automne et Troubles au Royaume céleste.

Qiyi

L’un des arts très anciens de Chine, est un terme général qui désigne toutes sortes de spectacles où la narration et le chant se combinent, accompagnés de geste pour conter, créer des personnages et dépeindre la vie sociale. Créé au milieu de la dynastie des Tang, le quyi connut la prospérité à partir de la dynastie des Song. Il se développa sous les dynasties des Yuan, des Ming et des Qing. On compte actuellement plus de 300 sortes de quyi dans l’ensemble du pays. Parmi les quyi les plus influents et les plus répandus, on peut citer le jingyuan dagu(Chant accompagné au tambour chinois), le meihua dagu(Chant accompagné au tambour et castagnettes), le Shulaibao(histoire rythmée contée avec accompagnement de castagnettes), le danxian(chant en solo accompagné à la guitare à une corde), le xiangsheng(dialogue comique), le pingshu(roman conté), le kuaiban(conte ponctué de claquettes), le shidiao de Tianjin(l’air moderne), le xihe dagu(ballade chantée accompagnée au tambour chinois, le dagu du Nord-Est(ballade chantée accompagnée au tambour), le errenzhuan(duo avec des danses), le pinghua de Suzhou(récit), le pinghua de Yangzhou (récit), le pingtan(ballade chantée accompagnée au pipa), le tambour fleuri de Fengyang, le qinshu du Shandong(chant accompagné au tympanon), le kuaishu du Shandong(récit rythmé), le zhuizi du Henan(ballade chantée avec accompagnement de violon chinois à deux cordes), le qingyin du Sichuan (ballade chantée), le daoqing du Hubei(récit parlé), la musique du Guangdong, le shuoshu du Shaanxi du Nord(récit parlé), le haolaibao des Mongols (conte rimé),etc.

Les artistes sont de 1 à 3, avec de simples accessoires et sans aucun costume. Les numéros courts, constitués principalement par des récits chantés comprennent le danxian(chant en solo accompagné à la guitare à une corde), le jingyuan dagu(chant accompagné au tambour chinois), le meihua dagu (chant accompagné au tambour et castagnettes) ; les numéros longs sont constitués principalement d’un récit chanté et parlé ; le pingtan de Suzhou(ballade chantée accompagnée au pipa), le xihe dagu(ballade chantée accompagnée au tambour chinois), etc. Certains sont constitués d’un récit mi-chanté mi-parlé comme le kuaiban(conte ponctué de claquettes), les kuaishu(récit rythmé). Certains autres sont constitués principalement d’un conte parlé comme le pingshu et le xiangsheng(dialogue comique).  Les uns racontent de longues histoires qui peuvent durer deux ou trois mois, tandis que d’autres en relatent de courtes qui ne dépassent pas quelques minutes et quelques phrases. Les artistes sont assis pour chanter et parler dans les numéros de qinshu(chant accompagné au tympanon), de danci(chant en solo accompagné à la guitare à quatre cordes) et de pingshu(conte parlé). Les artistes se tiennent debout en chantant dans les numéros de dagu(ballade chantée accompagnée au tambour chinois), de kuaiban(conte ponctué de claquettes), de zhuizi(ballade chantée avec accompagnement de violon chinois à deux cordes), de qingyin(ballade chantée du Sichuan) ; et pour les errenzhuan du Nord-Est et le tambour fleuri de Fengyang, dans l’Anhui, ils chantent tout en dansant. Les instruments d’accompagnement sont la guitare à trois cordes, le violon à quatre cordes, le luth oriental, et les instruments à percussion comme le tambour et les castagnettes.

Le quyi est une création populaire, très répandue et d’un goût typiquement chinois. De nombreux quyi traduisent les sentiments et les aspirations du peuple, chantent les héros nationaux, les fonctionnaires intègres et l’amour fidèle. Ils jouissent toujours d’une très grande popularité. A l’heure actuelle, des troupes professionnelles de quyi ont été fondées dans toutes les régions du pays. Parmi elles, on trouve la Troupe de Récits chantés de la Radiodiffusion centrale, la Troupe de Quyi de Tianjin, la Troupe de Pingtan de Shanghai, la Troupe de Pingtan de Suzhou, la Troupe de Quyi de Shengyang, la Troupe de Quyi de Sichuan,etc, sans parler d’un grand nombre de troupe de quyi amateu.  

Théâtre moderne

Le théâtre moderne, ou Huaju(théâtre parlé) a vu le jour sous l’influence de la culture étrangère. C’est au début du Xxe siècle qu’apparurent en Chine les premières troupes de théâtre moderne. Les drames joués dans les années 30 et 40, tels que L’Orage, Le Lever du soleil, Qu Yuan et Fleurs jumelles, eurent des répercussions profondes sur la société de l’époque. Après les années 50, le Huaju connut un grand développement. Le Fossé de la Barbe du Dragon, Cai Wenji, et Guan Hanqing sont des pièces dont les répliques sont sur toutes les lèvres. Certaines œuvres, comme La Maison de Thé de Lao She, ont non seulement été applaudies en Chine, mais aussi couronnées de succès à l’étranger. Le théâtre est devenu plus prospère avec la Nouvelle Période. A part une série de pièces chinoises, on a aussi interprété un grand nombre de meilleures œuvres étrangères comme Mort d’un promoteur des ventes, La vie de Galilée, etc. Le théâtre moderne s’est beaucoup développé à partir du milieu des années 80, avec de nouvelles recherches et réformes sur le contenu et la forme. Par exemple, Le signal absolu, a morLt de Gou’er, La jupe rouge à la mode, La visite d’un vivant à un mort, etc., ont toutes été couronnées de succès. En outre, L’Incident de Xi’an, sur un sujet historique, Le premier pavillon sous le ciel et Les oiseleurs, couleur locale, La ruelle Gala et Soutenir le soleil de demain données ces dernières années expriment toutes l’excellent niveau des dramaturges chinois et la brillante perspective du théâtre de Chine.

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