Situé dans la partie sud-ouest de la Chine, le
Tibet constitue la Région autonome du Tibet, faisant
une partie intégrante de la République populaire
de Chine
Au milieu du 13e siècle, le Tibet
fut officiellement incorporé au territoire chinois sous
la dynastie des Yuan. Pendant sept cents ans, depuis les
dynasties des Yuan, des Ming, des Qing, la République
de Chine et jusqu'à la fondation de la République
populaire de Chine, le Tibet a toujours été sous
la juridiction des autorités centrales, malgré les
changements de dynastie et de pouvoir
central
Après la fondation de la
République populaire de Chine en1949, le gouvernement
populaire central adopta le principe de libération
pacifique envers le Tibet, tenant compte des faits
historiques et actuels de cette région. Il notifia
officiellement en janvier 1950 aux autorités locales du
Tibet d’ envoyer une délégation à
Beijing négocier la libération pacifique du Tibet
. Le 14e Dalaï Lama qui accéda au pouvoir avant la
date convenue accepta la proposition de négociation de
paix. En janvier 1951, il adressa au gouvernement populaire
central une lettre dans laquelle il écrit : "
cette fois-ci j’accepte la demande chaleureuse et
sincère de tout le peuple tibétain d’exercer
le pouvoir moi-même", décide d’envoyer
une délégation auprès du " gouvernement
populaire central afin de chercher à régler le
problème du Tibet " . Il nomma en février
1951 Ngapoi Ngawang-Jigme, premier représentant
plénipotentiaire du gouvernement local du Tibet et les
autres représentants chargés d’aller à
Beijing régler tout ce qui concerne les
négociations avec le gouvernement populaire central.
Les représentants du gouvernement populaire central et
du gouvernement local du Tibet aboutirent le 23 mai 1951
à un accord sur les problèmes relatifs à la
libération pacifique du Tibet et signèrent "
l’Accord entre le gouvernement populaire central et le
gouvernement local du Tibet sur les mesures concernant la
libération pacifique du Tibet " (en
abrégé l’accord en dix-sept points ). Cet
accord bénéficia de l’approbation et du
soutien du peuple multi-ethnique du Tibet. Le Dalaï
Lama envoya donc le 24 octobre de la même année un
télégramme au président Mao Zedong dans
lequel il disait : Sur la base de l’amitié, les
représentants des deux parties ont signé le 23 mai
1951 l’accord sur les mesures concernant la
libération pacifique du Tibet. Le gouvernement local,
les lamas et les populations laïques du Tibet le
soutiennent à l’unanimité. Le 26 octobre de
la même année, avec l’appui du peuple
tibétain, l’Armée populaire de
Libération entra à Lhasa. En 1954, le Dalaï
Lama et le Panchen Erdini se rendirent ensemble à
Beijing pour participer à la première
Assemblée populaire nationale de la République
populaire de Chine. Lors de cette Assemblée, le
Dalaï Lama et le Panchen Erdini furent élus
respectivement vice-président et membre du Comité
permanent de l’Assemblée populaire nationale. En
1959,une réforme démocratique a eu lieu au Tibet,
mettant fin au régime féodal de servage
caractérisé par la fusion du temporel et du
spirituel. Le Code en 13 articles et le Code en 16 articles
ont été abolis. Selon ces codes, les gens
étaient classés en trois catégories
hiérarchisées et en neuf échelons. Les
propriétaires de serfs et d’esclaves employaient
des tortures cruelles et barbares, les supplices pouvaient
aller jusqu'à arracher les yeux, couper les oreilles,
les mains ou les pieds. En 1965 , les Régions
d’autonome du Tibet a été officiellement
fondée .Selon la constitution chinoise et la loi sur
l’autonomie des régions ethniques, les
régions d’autonome ethnique jouissent d’une
large autonomie , concernant la législation,
l’utilisation de la langue et l’écriture
ethniques, les affaires économiques, financières,
culturelles, de l’éducation et du personnel, la
gestion et l’exploitation des ressources naturelles,
etc.